Comment redonner envie de ville ?
Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier, l’exode des citadins vers les campagnes pourrait concerner 200.000 ménages, c’est-à-dire à 10% des 2,2 millions de transactions annuelles entre les locations et les achats. Envie d’espaces verts, voire d’exode urbain, prise de conscience environnementale… Comment réconcilier les citoyens avec l’espace urbain ? Comment attirer les travailleurs nomades ?
La réponse en 6 points.
#1 – En rendant ma ville plus attractive pour les travailleurs nomades.
L’essor du télétravail confirmé par la crise sanitaire pourrait dessiner une nouvelle carte du territoire. Mais n’est pas terre d’accueil qui veut : outre les espaces verts, les néo-ruraux sont à la recherche de critères précis pour changer de vie. Décryptage ici.
#2 – En créant la ville du quart d’heure.
Incontournable durant le confinement, la ville du quart d’heure est aujourd’hui une aspiration globale pour les usagers de la ville. Renaissance des centres ville, mixité des usages et production locale sont au menu d’une ville qui fait le pari de cette transformation.
#3 – En préservant le foncier tout en répondant aux envies de vert.
La crise sanitaire a révélé l’urgence écologique… Tout en renforçant le rêve de la maison individuelle. Est-il possible de préserver le foncier tout en répondant aux besoins de logement ? Oui, et c’est expliqué ici.
#4 – En soutenant la création de lien social.
La distanciation sociale l’a montré : la ville, c’est avant tout le lien social. Et le confinement n’a fait qu’éclairer ces manquements. Quelles sont les initiatives des villes, qui, aujourd’hui, travaillent à retisser ce lien ?
#5 – En popularisant les mobilités vertes.
La crise sanitaire a accéléré le phénomène et les voies cyclables, notamment, se multiplient. Quelles sont les infrastructures, les aménagements et les dispositifs d’accompagnement les plus efficaces pour rendre la ville cyclable ? Nous avons établi un classement des initiatives prises par les villes où il fait bon être cycliste.
#6 – En rendant le service public plus efficace avec la data digitale.
Non, la smart city n’est pas cette vision futuriste et déshumanisée de la ville. Au contraire, elle peut être ancrée dans le réel, et apporter des services tangibles, notamment en termes d’efficacité du service public. Les détails ici.
LE CHIFFRE À RETENIR
3 habitants sur 4
rêveraient de quitter la ville mais sont contraints d’y rester par l’absence d’emplois dans les territoires moins peuplés.
Source : Olivier Babeau, professeur d’économie à l’université de Bordeaux et président du think tank Institut Sapiens.